À ce jour, je n’ai pas encore eu la chance d’avoir le Sony A9 III entre les mains pour vous faire un test complet. Je vous propose à la place un format “revue de presse“ qui compile les meilleurs tests du Sony A9 III. En Europe et aux USA, plusieurs youtubeurs ont eu l’occasion de le tester pendant plus d’un mois avec le firmware 1.0. C’est parti pour le résumé !
L’avis de Magic Wedding Photographer : comparatif du A9 II vs A9 III
👉 Lien du test de Magic Wedding Photographer : Sony A9 III vs A9 II.
Différence ISO natifs
Les ISO natifs sont différents sur le A9II et le A9III :
- ISO 100 sur l’A9 II : pas du tout de bruit.
- ISO 250 sur l’A9 III : légère présence de bruit.
Même à l’ISO native du A9 III, on a un léger bruit qu’on n’avait pas vraiment à ISO 100 sur le A9 II. Mais si on met le A9 II à ISO 250, on a la même quantité de bruit sur les deux boîtiers.
Amélioration de la colorimétrie sur le A9 III
Sony travaille beaucoup sur la colorimétrie. La preuve, on voit une nette amélioration entre l’A9 II et l’A9III. Le problème, c’est que l’exposition n’est plus tout à fait la même.
À exposition identique, le A9 III est toujours moins exposé, avec une image plus sombre et plus de bruit (2/3 stop en plus) à partir de ISO 3200.
À noter : l’A9 III est vraiment en bout de course à ISO 25600, avec une image inutilisable. Alors que sur le Sony A9 II, l’image n’est pas parfaite mais elle reste utilisable.
Flexibilité des fichiers RAW
Pour tester la flexibilité d’un fichier RAW, on prend une photo sous-exposée en RAW, puis on la réexpose pour voir où on en est.
Résultat ? Les RAW sont un peu moins flexibles sur le A9 III. On a plus de bruit et moins de latitude sur les fichiers RAW du A9 III. Sur le A9 II, il n’y a quasiment pas de bruit (y compris sur les côtés), puisqu’on travaille à ISO natifs.
Test du Sony A9III par Miguel Quiles : son avis sur le flash
👉 Lien du test de Miguel Quiles.
Miguel Quiles, c’est un pro du flash. ⚡️
Tony Northrup avait lancé un pavé dans la marre en disant que le flash du Sony A9 III serait inutilisable. Miguel montre le contraire, boîtier en main !
Il utilise un flash premier prix à 30$. Et pourtant, il montre que même à 1/80ème de seconde en pleine journée, il est capable de faire le noir et d’avoir une image correctement exposée grâce au flash. Il a testé ça à toutes les vitesses (1/40ème, 1/16ème…) pour montrer à quel point le flash est capable de balancer la puissance de la lumière du soleil.
Très intéressant pour les gens qui ont envie de s’amuser avec un flash ! Le flash du Sony A9III va vous ouvrir un nouveau monde, quel que soit le flash que vous utilisez.
👆 Si vous savez lire un flashmètre, il vous montre la courbe de puissance du flash et comment ça s’est passé sur le terrain.
Le test de Jared Polin : Sony A9 III vs Canon R3
👉 Lien du test de Jared Polin : Sony A9 III vs Canon R3.
Plus de bruit sur le Sony A9 III
J’ai récupéré les fichiers de son test et les résultats sont assez marquants : il y a beaucoup plus de bruit sur le A9 III que sur le Canon R3, quel que soit l’endroit où on regarde dans l’image.
Il en vient aux mêmes conclusions après l’avoir testé sur une mire.
👉 On a plus de détails sur le Canon R3 et moins de bruit à 12 800 ISO que ce que donne le A9 III à 6400 ISO.
On a 1 stop de pénalité à cause du global shutter. Il faut faire quelques compromis pour profiter du global shutter. Mais si vous voulez une meilleure montée en ISO, vous ne pourrez pas avoir de global shutter et vous allez avoir des panneaux LED qui ne ressemblent à rien. Comme toujours avec le matériel photo, c’est un choix à faire !
Sony A9 III avantagé sur les panneaux LED
Le Sony A9 III a un vrai atout : les panneaux LED (sur les sponsors par exemple) sont beaucoup plus définis. Un point important pour les photographes de sport !
Flexibilité des fichiers RAW
En prenant un fichier sous-exposé sur lequel on récupère les hautes lumières et les ombres, la différence entre le Sony A9III et le Canon R3 est criante.
Habituellement, la flexibilité à récupérer les hautes lumières et les basses lumières fait partie des points forts de Sony, mais là il faut avouer que le Canon R3 prend largement le dessus.
L’avis de Tony Northrup sur le Sony A9 III : ce qu’il vaut en animalier
👉 Lien du test de Tony & Chelsea Northrup : la caméra ultime en animalier ?
Rafale à 120 i/s, un atout de taille
Dans son test, Tony Northrup met en avant les qualités d’une rafale à 120 i/s. Avec une telle rafale, vous pouvez vraiment choisir l’instant que vous voulez et obtenir une photo que vous n’auriez jamais eue avec une rafale moins rapide. Vous pouvez choisir à la fraction de seconde près la photo que vous voulez.
Attention : il montre lui aussi à quel point le buffer est frustrant. Il se remplit en 1,5 seconde et met 10 secondes à se vider. Une contrainte à prendre en compte lorsqu’on shoote à 120 i/s.
Un autofocus avec quelques hésitations
Sur quelques plans en 4K 120, l’AF a eu de petites hésitations (perte de sujet, focus un peu loupé).
Téléconvertisseur et animalier
Lorsque le sujet est un peu loin en animalier, c’est compliqué avec le Sony A9III. On ne peut pas recadrer l’image comme on le fait avec le Sony A1 et son capteur ultra haute résolution de 50 mpx.
Quant aux téléconvertisseurs, ils réduisent l’angle de vue et ça rend le sujet encore plus difficile à suivre. On aurait aimé que Sony nous propose un téléconvertisseur intégré comme Nikon le fait sur son Z9.
Il y a beaucoup plus de détails en haute résolution avec le Z9.
➡️ Le capteur de 24 mpx du Sony A9 III n’est pas idéal pour de l’animalier. Pour autant, Tony Northrup nous rappelle que le A9 III est un excellent boîtier (et l’un des meilleurs en vidéo). Dans certaines situations, le global shutter permet de faire des choses géniales. Pour lui, c’est un très bon boîtier B.
Test du Sony A9 III par Gerald Undone : un excellent boîtier vidéo
👉 Lien du test de Gerald Undone (axé sur la partie vidéo).
Excellente ergonomie
Pour lui, c’est vraiment le meilleur boîtier jamais créé par Sony. On retrouve :
- un écran hyper pratique avec son articulation (on aurait juste aimé qu’il soit un peu plus lumineux) ;
- des ports solides qui ferment bien et tombent bien sous le pouce ;
- des molettes qui séparent l’univers photo et vidéo ;
- le nouveau bouton C5.
En espérant que Sony reprenne ce corps-là sur tous ses prochains boîtiers !
Richesse des menus vidéo
En vidéo, on a tout ce qu’il faut :
- affichage 16:9 ;
- menus pour aller plus vite ;
- toutes les fonctions de Sony (auto-framing, dynamique, stabilisation…).
Sony a tout mis dans ce boîtier ! On regrette juste de ne toujours pas pouvoir travailler en angle.
Dynamique
La question que tout le monde se pose… Que vaut la dynamique du Sony A9 III ? D’après Gerald Undone, c’est “passable“ !
Il a calculé 11,5 stops de dynamique. Quand on compare au Sony A1 (1,7 stop d’écart entre les deux), ça pique ! C’est plus que l’écart entre un APS-C et un plein format !
Il note aussi que la dynamique est constante, quels que soient les modes, y compris en 4K 120 où il n’y a pas de perte de dynamique.
Il pense qu’il y a un dual ISO à 6400 ISO car le bruit s’arrête entre ISO 5000 et ISO 6400. On aurait donc un ISO natif à ISO 2000 et un dual ISO à 6400.
Mais malheureusement, il montre qu’en vidéo à 12800 ISO, le A7 IV a moins de bruit qu’un A9 III.
✅ Point positif : aucune surchauffe sur le Sony A9III.
➡️ Sa conclusion : le Sony A9 III n’est pas moins bon, il est différent. Il délivre un signal brut qu’on peut toujours travailler en post-traitement pour obtenir un résultat proche du Sony A7 IV.
Mon avis sur les tests du Sony A9 III
Jusqu’à maintenant, je reste un peu déçu des tests qui sont sortis. Je trouve qu’ils ne montrent pas assez les qualités du boîtier et ce qu’il permet de faire de nouveau.
Pour ça, direction ma présentation du Sony A9 III.