Le nouveau Tamron 50-300 mm se positionne comme une alternative aux traditionnels zooms 70-300 mm. Avec un poids de seulement 665 g, il est parfait en voyage ou en randonnée pour partir sans encombrement et profiter d’une excellente qualité optique. Grâce à son moteur VXD ultra-rapide et silencieux, l’autofocus est infaillible tandis que la stabilisation assure des images nettes même en mouvement. Voici le test complet du Tamron 50-300mm F/4.5-6.3 Di III VC VXD.
👉 Pour aller plus loin : découvrez mes formations en ligne pour maîtriser la technique photographique, développer vos RAW sous Lightroom ou Capture One, et apprendre à aimer Photoshop. Pas de blabla, tout est expliqué simplement ! Rendez-vous sur damienbernal.com 🚀
Tamron 50-300mm et Sony 24-50mm : le duo idéal
Le Tamron 50-300mm se marie parfaitement avec le Sony 24-50mm f2.8. Avec son ouverture constante f2.8 et son prix raisonnable, le Sony est génial pour les portraits en basse luminosité. Avec le Tamron, vous pouvez aller jusqu’à 300mm avec une possibilité de cropper.
En combinant ces deux objectifs, vous avez une compacité maximale et le poids le plus léger possible sur du plein format. C’est LA combinaison gagnante qui allie le meilleur des deux mondes.
Les nouveautés par rapport au Tamron 70-300 mm
Le Tamron 70-300mm était le téléobjectif idéal pour partir en randonnée ou en voyage. Léger, compact et capable de tenir la haute définition sur un capteur de 61 Mpx, c’était la meilleure des solutions en plein format.
Mais aujourd’hui, Tamron fait évoluer le téléobjectif 70-300 mm avec un 50-300 mm. L’ouverture ne change pas, on reste sur du f/4.5-6.3. On n’est toujours pas un objectif fait pour faire de la basse luminosité ou de la photo de nuit. Il s’utilise principalement en journée.
Nouvelle fiche technique
Tamron a fait évoluer certaines caractéristiques par rapport au 70-300mm :
- les moteurs autofocus sont plus rapides ;
- l’objectif est stabilisé, le top en vidéo ou pour descendre la vitesse en photo ;
- la formule optique est bien meilleure (19 éléments répartis en 14 groupes) ;
- la tropicalisation (résistance aux intempéries) est désormais intégrée à l’objectif.
En revanche, le nouveau Tamron 50-300mm est plus lourd (100 g de plus que la version précédente). Cette différence s’explique surtout par une qualité de construction bien meilleure. L’objectif a un aspect moins plastique et plus métallique, il fait moins cheap.
Ergonomie
Au niveau de l’ergonomie, on note plusieurs améliorations :
- bouton personnalisable ;
- prise USB-C pour utiliser le logiciel Tamron Lens Utility et mettre à jour l’objectif ;
- bouton lock pour verrouiller le zoom.
En ce qui concerne la construction, pas de grandes nouveautés. On est sur un zoom externe qui s’étend entre 50 et 300 mm. La bague de mise au point est inversée par rapport à l’ordre traditionnel des bagues : elle se trouve en premier sur l’objectif.
Proxy-macro
L’atout de cet objectif, c’est qu’il est maintenant capable de faire la mise au point de 22 cm à 50 mm avec un agrandissement de 0,5x. Avec l’ancien Tamron 70-300mm, on ne pouvait pas s’autoriser de proxy-macro.
En bref, le Tamron 50-300mm est plus polyvalent, stabilisé, tropicalisé, et offre des capacités proxy-macro. Toutefois, le prix a augmenté à 949 € contre 700 € pour l’ancienne version, justifié par une qualité plus haut de gamme.
Quelles différences entre une focale de 50 mm et de 70 mm ?
La différence entre une focale de 50 mm et de 70 mm est significative. Le 50 mm cadre plus large : il offre une plus grande polyvalence et permet de changer moins souvent d’objectif.
Un piqué d’une excellente qualité
Tout ça n’aurait pas beaucoup d’importance si le piqué n’était pas au rendez-vous ! Mais il l’est, même sur un capteur de haute résolution.
👉 À 50 mm, le piqué est maximal dès la pleine ouverture. C’est à cette plage focale que l’objectif brille le plus. Vous pouvez en plus compter sur une très bonne homogénéité en paysage dès la pleine ouverture.
👉 À 135 mm, il n’y a pas énormément d’intérêt à fermer beaucoup plus l’ouverture. On gagne un tout petit peu de piqué, mais on est déjà à un très haut niveau dès la pleine ouverture. L’ensemble est relativement homogène. Ce n’est pas 100 % parfait, mais on est sur quelque chose de vraiment acceptable.
👉 À 300 mm, le piqué au centre est très satisfaisant. On n’est pas au niveau d’une focale fixe, mais je suis très content du résultat sur un capteur haute définition. L’homogénéité à 300 mm n’est pas aussi propre qu’à 50 mm et 135 mm. On gagne un peu de piqué en fermant à f/11, mais il n’y a pas grand monde qui cherche l’homogénéité à 300 mm !
Évolution du piqué par rapport au Tamron 70-300mm
L’évolution par rapport au 70-300 mm est notable surtout en termes d’homogénéité. Au centre, le piqué est similaire car il était déjà très bon sur le 70-300 mm.
Un bokeh doux et crémeux
Le bokeh est très joli, malgré une faible ouverture à 300 mm. En revanche, il faudra monter dans les ISO en pleine journée pour compenser les petites ouvertures. Avec ce type d’ouverture, c’est courant de ne pas prendre des photos à ISO 1000.
➡️ Exemple : sur cette photo, je suis à ISO 4000 en pleine journée parce que j’ai pris une vitesse d’obturation de 1/4000e.
Un autofocus haute précision
L’autofocus est fiable et efficace, que ce soit en photo ou en vidéo. Compatible avec la détection des sujets des appareils Sony, il fonctionne parfaitement sans pompage ni hésitation.
Sur une rafale, quelle que soit la photo sur laquelle je m’arrête, c’est net, y compris au moment où c’est le plus dur pour l’objectif. La mise au point se rafraîchit bien, il n’y a quasiment aucun loupé. Je valide l’autofocus !
Peu de défauts optiques sur ce Tamron 50-300 mm
Les défauts optiques sont très bien maîtrisés :
- Aberrations chromatiques : très difficile d’en trouver.
- Vignettage : légèrement mais rien de dramatique car elle est corrigée par les profils.
- Distorsion : très peu présente et facilement corrigée.
- Flare : rare sur ce genre de focale.
