Sigma vient de dévoiler sa nouvelle fixe, le Sigma 500mm f5.6 DG DN OS Sports, un téléobjectif ultra haut de gamme dédié à la photographie animalière. Son gros point fort, c’est sa compacité. En animalier, ça change la donne ! Sans parler du prix qui en fait le téléobjectif le moins cher de toute la gamme Sony. Découvrez toutes les performances de ce Sigma 500mm f5.6 dans ce test complet.
Une construction haut de gamme
Rien ne manque sur ce Sigma 500mm f5.6. On retrouve :
- un trou pour les téléconvertisseurs ;
- un collier de pied avec de vrais emplacements ;
- un pied Arca-Swiss ;
- un switch AF/MF ;
- un limiteur de distance ;
- 2 modes pour la stabilisation (avec un mode optimisé pour les filés) ;
- une bague d’ouverture ;
- des boutons programmables.
Il coche toutes les cases !
Ce que ça donne sur le terrain : une optique d’exception
Ce Sigma 500mm f5.6 est supérieur à tout ce que peuvent faire les zooms habituels en animalier. C’est le débat classique : zoom ou focale fixe !
Ici, on est sur une focale fixe prestigieuse en téléobjectif. Elle a vraiment un truc en plus.
Que ce soit en termes de piqué, de micro-contraste, de séparation des plans, de qualité du bokeh : tout est différent. Je me suis régalé avec cet objectif !
Sans parler du piqué ! Pour une compacité et un poids aussi léger, c’est bluffant.
Mon seul regret, c’est l’incompatibilité avec les téléconvertisseurs en monture Sony. Avec un piqué comme ça, on aurait pu avoir de très bons résultats même en utilisant un téléconvertisseur.
Test des performances optiques du Sigma 500mm f5.6 DG DN OS
Piqué
Je ne teste pas le piqué sur une mire avec ce genre de focale (à 500mm, ça n’a pas de sens). Je l’ai simplement comparé au Sony FE 200-600mm.
Le résultat est sans appel : on est vraiment sur une catégorie au-dessus avec ce Sigma 500mm f5.6. Il y a beaucoup plus de piqué et de micro-contraste, l’image ressort beaucoup plus que celle du Sony FE 200-600mm.
On repère le Sigma à l’œil nu sans avoir besoin de zoomer à 500 %. Il se démarque autant en termes de piqué que de bokeh.
Bokeh
Rien à signaler sur le bokeh !
➡️ Les billes de bokeh sont bien rondes au centre et en oval sur les côtés. Il n’y a pas d’onion-ring non plus.
Autofocus
En photo
L’autofocus fonctionne très bien. Les rafales sont 100 % nettes sur la plupart des sujets du quotidien.
Je l’ai testé dans des conditions plus complexes (ma chienne qui court à toute vitesse) et j’ai obtenu 24 % de déchets. Un résultat très correct vu qu’il reste quand même 76 % des photos qui sont parfaitement nettes, avec un sujet bien détaché.
⚠️ Seul bémol : Sony limite la vitesse de la rafale des marques tierces à 15 i/s. Un peu frustrant quand on est avec un Sony A1 à 30 i/s ou un Sony A9 III qui peut aller jusqu’à 120 i/s.
En vidéo
L’autofocus est aussi performant en vidéo qu’en photo.
J’ai filmé à main levée sans trépied ni monopode et en ralenti 4K 120fps : il y a eu très peu de micro pompages. Une très bonne performance !
Avec un 500mm f5.6, il faut quand même avoir une bonne mise au point qui se rafraîchit rapidement ! Le suivi du sujet est quasiment parfait. Il n’y a que lorsque le sujet se rapproche vraiment trop près qu’on peut avoir quelques décrochages.
➡️ On est sur le niveau d’autofocus maximal de toutes les optiques Sigma.
Stabilisation
Dans le test du Sony 300mm f2.8, je disais que je n’étais pas si impressionné que ça par la stabilisation en photo car j’avais un autre objectif qui faisait largement mieux. Et c’était justement ce Sigma 500mm f2.8 !
👉 À 1/15e de seconde à 500mm, je n’ai eu 39 % de déchets. Un très bon résultat !
La stabilisation est au top aussi bien en photo qu’en vidéo. On voit nettement la différence dès qu’elle est activée !
Défauts optiques
Les défauts optiques sont très bien maîtrisés sur ce Sigma 500mm f5.6 :
- Flare : niveau assez minimum, quelques légères pertes de contraste de temps en temps.
- Aberrations chromatiques : impossible d’en trouver.
- Vignettage : léger à pleine ouverture puis disparaît à f8.
- Distorsion : aucune, comme toujours sur ce genre de focale.